Un soleil d’août  se lève sur les Pyrénées.

3 Fous du Guidon se sont réveillés à 6H du matin de Toulouse  afin rejoindre Christian Bach à Cauterêts pour une journée descente à vtt sur les pentes du cirque de Lys, à deux pas du parc national Pyrénéen.

Le domaine propose 1500 mètres de dénivelé négatif avec un point culminant à 2300 mètres. Bref, du lourd au menu ! 

Pour l’occasion, nous nous sommes équipées des protections individuelles indispensable pour la pratique de cette discipline, soit : le casque intégrale, armure (dorsale+épaulettes+plastron+ coudières) et protèges genoux + tibias.

Afin de profiter au mieux du terrain de jeu de cette journée, David, Cyril et Christian ont loués de vrais vélos de descente.

Scott Gambler avec 210mm de débattement sur la fourche avant.  Presque une moto !!!

Pour infos, le poids, environ : 20kg (rien à voir avec nos montures cross country !)

Christophe quant à lui, fera le baptême du feu de son nouveau vélo descente Commencal !

 9h15, à travers un petit brouillard matinal, nous empruntons la télécabine située au centre du village. Il faut à peine 15 minutes pour atteindre la station de Lys à 1700 mètres d’altitude où nous attend un ciel bleu azur et une magnifique mer de nuages !

En compagnie de quelques randonneurs nous nous dirigeons en direction du télésiège du « Grand Barbat » afin de rallier le sommet du parcours à 2300 mètres.

Nouveaux vélos, parcours inédits, la pression monte…

Arrivé sur place le panorama est magnifique. Démarrant par une vue de la face nord du Vignemale jusqu’au Pic du midi de Bigorre dans le lointain.

L’équipe des quatre entame la première descente par une piste bleue, histoire de s’échauffer !

D’emblé Christian impose un rythme soutenu dans un petit « single » qui serpente dans la montagne!

La première chose qui nous vient à l’esprit c’est que pour prendre du plaisir et progresser il faut allier vitesse+ technique. C’est indissociable !

S’en suit différents circuits proposants des sauts, des virages relevés, en épingles,  où une bonne maitrise du pilotage est nécessaire. Un régal !!!

La fin de la piste propose un bike park avec des modules pour tous les niveaux !

Chacun s’essaye selon ses capacités !

La continuité de la descente sur Cauterêts est marquée par un passage en forêt parsemés de singles raides  et techniques. Malgré une petite pause d’une heure nous profitons de chaque instant de la journée et  passons l’essentiel de notre temps à dévaler les pistes.

Au fil de la journée la fatigue se fait sentir ! Cyril chute deux fois (quelques égratignures). Christophe COLSON chute une fois sans gravité mais prend un petit coup au moral. Donc lève un peu le pied !

David quand à lui, chute lors de la dernière descente de la journée. Rien de spectaculaire mais il semble que cela soit grave. Celui-ci réussit à rallier l’arrivée sans se plaindre. Cependant  son genou paraît avoir prix un coup !

Il apprendra malheureusement quelques jours plus tard après un IRM, qu’il a plusieurs fractures du plateau tibial. Attèle + béquilles pendant un mois sans compter la rééducation de sa jambe gauche = fin de saison pour lui.

Bon rétablissement à David et surement à plus tard sur le bike.

Ceci restera néanmoins une très belle journée où nous avons pris beaucoup de plaisir.

L’équipe quitte Cauterêts vers 18h avec quelques bobos et le film de la journée dans la tête.

A l'occasion d'un WE dans mon Lot-et-Garonne familial, j'ai eu l'occasion de participer à une belle rando.

Organisé depuis Lamontjoie (à mi-chemin entre Agen et Condom), cette rando proposait 2 cricuits VTT, un circuit accompagné de 15kms pour les enfants ainsi qu'une pédestre autour du Lac de 9kms ... y en avait pour tous les gouts !!!

La place de la Mairie grouille de monde, plus de 300 personnes (dont 160 VTTistes) sont regroupés près des arcades.

9h00, c'est le départ sécurisé derrière les quads, le temps de gagner les berges du Lac.

Les premiers kilos sont très roulants, le peloton s'étire vers Le Nomdieu.

Nous passons de champ en champ, beaucoup de tole ondulee (le tout-mou c'est bien !!!) et gagnons Francescas, lieu du premier ravito.

Les premiers rafraîchissements ont été les bienvenus, je repars rapidement vers Lasserre

Les pentes sont tout d'un coup plus sévères et s'enchaînent, on évite les ornières prononcees en bord de champ de mais et de tounesol.

Je commence a piocher un peu dans la grande montée vers Lasbadies (sans doute le depart "hole shot").

Heureusement le deuxieme ravito (tenu par ma tante !!) me permet de reforidir la mecanique.

Comme les autres, il est bien fourni en charcuterie, en fruits secs, en pasteque mais surtout en eau fraîche (une nécessité par la chaleur accablante de cette matinée !!

La progression reprend de plus belle, la moyenne oscille autour des 20km/h, même sur les contreforts du Gers et du pays des Menteurs (Moncrabeau en est la capitale !!!)

 Je repars dans un groupe fourni, direction Francescas pour terminer cette boucle compliquée, avec des passages en sous-bois trop rapides pour ressortir en plein soleil ... la chaleur est étouffante !!

Troisieme ravito ... et je retrouve mon oncle, grand organisateur de la rando, qui me rencarde pour l'apero d'apres-course !!!

Je repars apres un petit rafraichissement (je me repete ?) dans un gros groupe, la fin est très roulante à travers les bois de Baulens et après un dernier tournicotage, nous revenons sur le Lac.

11h40, me voici sur la place du village pour un bon goûter de fin de course avec du paté, du vrai pain a la coupe, du fromage, une bonne soupe d'oignon (à la place des moufettes qui ont tourné dans la nuit ...) et surprise du chef: du foie gras !!

Le tout entoure du traditionnel apero de fin d'effort ...

Et oui on est en Gascogne et on sait recevoir...

Il faudra y revenir et je m'y engage pour l'année prochaine, une telle rando bien sympa à 20kms de chez mes grands-parents.

La trace (attention ça va vite ): link

Ce samedi 3 Juillet, à l'initiative de Jérôme et Thierry, on s'est retrouvé à 4 au parking de Sorèze pour une sortie sur les flancs de la Montagne Noire (Papi, Thierry, Jean-Louis et Jérôme).
Papi est passé chercher les deux organisateurs avec un Traffic, on essuie de bonnes averses jusqu'a St Felix mais le temps sera avec nous; on a retrouvé Jean-Louis à mi-chemin.

On part derrière le cimetière de Soreze et la la pente et la degré technique est d'entrée très élevé ...
On arrive sur un plateau et la, on a deja une sensation: celle de prendre la trace GPS a l'envers !!!

Nous continuons néanmoins et nous traversons les pâturages, en prenant soin de refermer les portillons et autres fils barbelés
Un petit arrêt pour remplir les bidons et camelbaks et c'est reparti vers Dourgnes ou une belle montée par une piste large et régulière s'offre a nous: l'allée de Saint-Stapin
Papi file avec Jérôme qui s'arrête a mi-pente pour prendre 3 photos et finir avec Thierry et Jean-Louis.

Il est temps de faire une pause casse-croûte a la Croix des Fangasses avant de repartir sur une boucle pour se chauffer ... et nous attaquons la Grosse Descente du Renard, très joueuse, parsemée de tremplins
Jérôme part en éclaireur Jean-Louis ouvre les gaz et Thierry suit au plus près, les virages relevés et les acrobaties s'enchaînent, Papi suit sur son Scalpel qui commence à démontrer ses qualités ...

On en finit avec le renard, on remonte tranquillou vers un petit plateau ou la vue est superbe ... et hop une petite photo !!!

Après la petite chapelle de St-Ferreol, on attaque une descente ou Papi va bloquer dans les escaliers et Jérôme, lui aussi aux prises avec les marches, ne sachant pas comment l'éviter, va se mettre au tas avec un roule-boule du plus bel effet, sans trop de mal. On repart a fond, comme si de rien n'était et on finit la descente de la Capelette ... Grosse banane à l'arrivée sur Dourgnes, on est ravi de ces deux descentes offrant une grosse diversité avec un peu de cassant, du technique et beaucoup de passages rapides avec des virages relevés ...

Dernière montée depuis la carrière de St-Amancet par une piste large mais cisaillée d'ornières (descendue plein gaz à l'aller ...).
Jérôme file devant, Papi gère la deuxième partie de la montée et Jean-Louis et Thierry, au train, vont l'avoir en visuel sur la fin. Ouf!! Les derniers gros efforts sont derrière nous ...
On retraverse les mêmes prés et clôtures et nous arrivons au sommet de la dernière descente, les sourires sont là (on leur a greffé des porte-manteaux sur les lèvres ma parole ?)

La descente ne va plus être perturbée que par quelques vaches qui vont faire office de piquet de slalom pour Thierry et Papi ...

Le retour dans Sorèze se fait vers 16h15, au bilan, 43kms et 1500m de D+ (et autant de D-).

Bilan: à refaire, dixit Thierry "des montées comme ça pour descendre après, je refais ça quand vous voulez ..."

D'autres sorties sont à faire sur ce spot, très judicieux pour travailler la technique en descente.